Score de surveillance et convergence

Même les plus grands ninjas au monde déplacent des grains de sable lorsqu’ils marchent dans le désert et même les meilleurs hackers au monde laissent d’infimes traces de leur passage lorsqu’ils hackent la Matrice. Le DIEU (Département d’Inspection de l’Électronique Ubiquitaire), une institution émanant de la Cour corporatiste, est à l’affût de ce type de traces via ses agents mais, heureusement, la Matrice est assez grande pour comporter une foule d’endroits où se cacher.

Toutefois, ce sont des pros et, à la fin, ils trouveront toujours les fauteurs de trouble. Plus un personnage hacke, plus simple sera leur tâche pour le localiser.

Lorsqu’il utilise la Matrice après avoir allumé son appareil, un personnage est aussi pur et innocent que la fraîche rosée du matin (au moins aux yeux du DIEU). Dès le moment où il effectue une action illégale (toutes les actions nécessitant un test de Hacking, cybercombat inclus sont concernées mais pas les actions de Technomancie), il déclenche l’accumulation d’un Score de Surveillance (SS), que le meneur de jeu utilisera pour mesurer la quantité de preuves laissées durant sa session matricielle. Le meneur lance secrètement un dé de complication. Si ce dé donne 1, alors le hacker gagne un point de surveillance. Au bout de trois points, le DIEU décide d’intervenir, en envoyant ses G-mens dans la Matrice et en prévenant les forces de l’ordre locales, si bien que le personnage pourrait se retrouver à devoir gérer les forces de sécurité du monde réel qui lui colleront alors aux basques.

Le meneur de jeu tient secrètement le compte du Score de Surveillance. Un hacker doit dépenser l’ensemble de sa narration s’il veut déterminer son score de surveillance.

Comment se débarrasser de cet horrible Score de Surveillance ? un hacker doit rebooter son cyberdeck (son persona incarné pour les technomanciens). Cela prend trois narrations pendant lesquelles toute action matricielle est impossible.